La pharmacie de l’Hôpital du Suroît à la fine pointe !

(Marie-Ève Rochefort) – L’Hôpital du Suroît est maintenant doté d’une pharmacie à la fine pointe de la technologie grâce à des investissements de 2 189 000 $, dont 385 340 $ proviennent de la Fondation de l’Hôpital du Suroît. Sa superficie est passée de 172 à 369 mètres carrés, ce qui améliore grandement la qualité de vie des pharmaciens qui y travaillent, sans parler des nouveaux équipements qui permettront au Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Suroît de se démarquer et de, l’espère-t-on, recruter du personnel pour combler les postes vacants dans le département.

Construite en 1982, la pharmacie de l’Hôpital du Suroît avait besoin d’une cure de rajeunissement pour, d’une part, se conformer aux exigences de l’Ordre des pharmaciens du Québec, mais aussi pour offrir un milieu de travail répondant aux besoins de l’équipe. À ce sujet, il est important de mentionner que l’achat de médicaments a augmenté de 35 % depuis 4 ans et que plus de 1 500 ordonnances y sont réalisées quotidiennement.

« Ce projet important permet d’offrir des services adaptés aux besoins de la population du grand suroit. Les travaux étaient réellement devenus nécessaires, question de se donner des lieux de travail adéquats. Il fallait être ingénieux pour venir à bout de sortir au quotidien le travail qu’il se faisait là. Ces transformations améliorent donc grandement la qualité de vie et le travail de l’équipe de la pharmacie », a commenté Daniel Sauvé, directeur des ressources techniques au CSSS du Suroît, lors d’une conférence de presse tenue un peu plus tôt aujourd’hui (27 mars).

C’est avec fierté que la nouvelle pharmacie de l’Hôpital du Suroît a été inauguré le 27 mars

Il a notamment été question d’une nouvelle salle stérile pour la préparation des médicaments, le Service centralisé d’additifs aux solutés, que les employés appellent communément le SCAS. Ce dernier permettra au CSSS du Suroît de se conformer aux normes de l’Ordre des pharmaciens du Québec et de réduire les dépenses.

« Le SCAS va nous permettre de préparer plus de 50 produits environ dans la salle stérile. Les préparations qu’on va y faire sont actuellement préparées dans l’unité de soin par l’infirmière, ce qui n’est pas correct selon les normes. Ça va permettre de sauver des coûts au niveau de la gestion des inventaires et d’avoir des produits qui sont plus conformes pour les patients », a poursuivi Sophie Goneau, adjointe au chef du département de la pharmacie.

Les avantages reliés à cette nouvelle pharmacie sont donc bien nombreux. Il ne reste maintenant qu’à recruter de nouveaux pharmaciens pour pallier la pénurie. Les employés ont toutefois bon espoir d’attirer de nouvelles recrues. C’est du moins le point de vue de Maude St-Onge, pharmacienne candidate à la maîtrise en pharmacothérapie spécialisée.

« Avant d’être pharmacienne, j’ai travaillé pendant deux années ici comme étudiante en pharmacie. Ça m’a permis de me développer au niveau professionnel. Ça m’a confirmé que l’hôpital était fait pour moi. Je me suis attachée à l’équipe avec laquelle j’ai hâte de revenir travailler […] Ça va être des super locaux avec beaucoup de technologie. L’hôpital offre beaucoup d’opportunités, on peut toucher à tout », a-t-elle fait savoir.

• La pharmacie de l’Hôpital du Suroît compte 6 pharmaciens et 32 assistants techniques;
• En 1999, on comptait une moyenne de 7 médicaments par patients. Aujourd’hui, cette statistique est plutôt de 21 à 24 par patients.

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