La Ville de Coteau-du-Lac a appris aujourd’hui la fermeture de tous les sites d’Amazon au Québec, y compris celui situé sur son territoire, ce qui entraînera la perte de plusieurs emplois touchant des travailleurs venant de diverses municipalités de la région.
« Nous sommes peinés d’apprendre la fermeture d’Amazon chez nous et de voir l’impact que cela aura sur les employés et leurs familles. On tient à exprimer notre solidarité sincère à toutes les personnes touchées par cette situation », a exprimé avec tristesse Andrée Brosseau, mairesse de Coteau-du-Lac.
À ce jour, aucune information n’a été communiquée concernant les intentions du propriétaire pour l’avenir du site, mais la Ville ne prévoit aucun impact fiscal suite à cette annonce. L’administration municipale est consciente des difficultés que cette situation engendre pour les personnes concernées, mais demeure optimiste quant à l’émergence de nouvelles opportunités pour la communauté dans un avenir proche.
« Je suis de tout cœur avec les travailleuses et travailleurs de l’entrepôt de Coteau-du-Lac qui vont perdre leur emploi et mes pensées accompagnent également leur famille. Le comportement d’Amazon et de M. Bezos est déplorable : l’entreprise veut contrer la représentation collective des travailleurs et c’est très inquiétant pour l’avenir des relations de travail au Québec. Encore plus qu’à l’habitude, j’invite les gens à encourager nos fournisseurs locaux et à augmenter leurs achats auprès des commerçants de Salaberry-Suroît et du Québec », a mentionné Claude DeBellefeuille, députée de Salaberry-Suroît.
La Ville de Coteau-du-Lac poursuivra ses efforts pour encourager un développement économique durable et garantir un avenir prometteur pour tous.
Bien sur qu’on va arrêter de commander chez Amazone et ce à partir d’aujourd’hui. Avant Amazone on faisait notre magsinage en se déplaçant. On a profité de l’avantage de magasiner de notre domicile avec la livraison rapide. On recommencera à acheter en magasin. Avant Amazone on existait on va continuer à exister. Ils ne veulent pas d’un syndicat ils n’en auront pas mais pas de clientèle non plus. Ils vont devoir liquider leur immense inventaire tous seuls. Bonne chance aux travailleurs licenciés.