À la suite d’épisodes d’eau colorée et de baisse de pression sur le territoire, et ce, malgré l’émission d’un avis d’interdiction d’arrosage, la Ville de Mercier a fait le point sur la situation en fin d’après-midi le 25 mai en compagnie de la mairesse Lise Michaud, du directeur général René Chalifoux et du directeur des Travaux publics et du génie Michel Brousseau.
Depuis les années 1980, à la suite de la contamination de la nappe d’eau souterraine par les lagunes, les municipalités de Mercier, Sainte-Martine, Saint-Isidore et Saint-Urbain-Premier font partie de la Régie intermunicipale d’aqueduc de la Vallée Châteauguay (RIAVC) afin d’être alimentées en eau potable par la Ville de Châteauguay. La Ville de Châteauguay est donc l’unique fournisseur d’eau potable de la Ville de Mercier, eau qui transite par des infrastructures gérées par la RIAVC afin d’être distribuée par le réseau local.
En septembre dernier, le conseil municipal de la Ville de Mercier a adopté un moratoire sur les nouveaux projets de construction, le temps que le comité sur l’analyse de la situation des infrastructures effectue son mandat et remette un portrait juste de l’état des infrastructures souterraines de la ville.
« Le développement résidentiel et commercial est en constante progression, mais il y a lieu de s’interroger sur la capacité des infrastructures à répondre aux besoins du territoire, dans un contexte où nous dépendons du réseau d’alimentation de Châteauguay », a commenté la mairesse de Mercier, Lise Michaud.
Déjà, des actions à court, à moyen et à long terme ont été proposées ou mises en place, dont la réalisation du programme de rinçage unidirectionnel au printemps plutôt qu’à l’automne. Le comité a aussi recommandé la mise à jour des plans directeurs de la Ville de Mercier, dont celui sur l’eau potable, qui a été adopté en 1993. Plus récemment, un avis d’interdiction d’arrosage a été émis le 22 mai en raison de la forte demande en eau de la part des citoyens, ce qui a causé des épisodes de baisse de pression et d’eau colorée dans certaines résidences.
« Plusieurs réseaux d’aqueduc québécois ont subi des problèmes du même ordre au cours de la dernière fin de semaine. Cela démontre l’importance d’économiser l’eau potable, particulièrement en période de pointe », a précisé la mairesse de Mercier.
L’heure n’est plus à la sensibilisation – La collaboration des citoyens est primordiale
Afin notamment de faire respecter l’avis d’interdiction d’arrosage actuellement en vigueur, la Ville de Mercier embauchera temporairement quatre personnes dont le mandat sera de faire appliquer le règlement sur l’arrosage et l’utilisation de l’eau potable sur le territoire.
Étant donné les problèmes actuels d’alimentation en eau potable, ces employés remettront des constats d’infraction sans préavis aux citoyens et entreprises fautives.
« L’heure n’est plus à la sensibilisation, mais à la coercition! Il est temps que chacun collabore pour que tous aient accès à l’eau potable », a souligné la mairesse de Mercier Lise Michaud.
Vous pouvez accéder au point de presse du 25 mai sur l’eau potable via la page Facebook Ville de Mercier ou ici, en cliquant sur la photo :
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Allô… y a des choses de ben plus importante que le gazon dans la vie
C’est pas juste pour les citoyens. Ils paient des taxes par-ci et par là et il ne peuvent même pas arroser leur gazon en plus ils ont dépensé des fortunes pour l’entretien du gazon. Essayer de bouger et faire quelque chose on est même rendu en été, c’est ridicule !