Depuis quelques mois, des représentants syndicaux des pompiers de la Ville de Mercier mènent une campagne de dénigrement contre Éric Steingue, le directeur du service de sécurité incendie. Lors d’un point de presse ce midi (11 juillet) à l’hôtel de ville de Mercier, le directeur général de la Ville René Chalifoux et la mairesse Lise Michaud ont dénoncé les propos émis par des représentants syndicaux locaux des pompiers qui visent à mettre en doute la sécurité des citoyens et à attaquer la réputation de son directeur Éric Steingue. Madame Michaud et M. Chalifoux exigent une rétractation immédiate de tous les représentants qui ont contribué à la diffusion de ces calomnies.
En effet, plusieurs affirmations faites récemment par voie de communiqué ou d’entrevues médiatiques ternissent la réputation d’Éric Steingue et de la Ville de Mercier, dont les accusations de harcèlement et de mensonge.
« Les accusations tenues par les représentants locaux des pompiers sont très graves et auront des conséquences à long terme sur la carrière de Éric Steingue et sur la réputation de l’administration municipale. C’est pour cette raison que la Ville de Mercier exige des rétractations immédiates de leur part », a déclaré la mairesse de Mercier, Lise Michaud.
La Ville de Mercier n’a jamais toléré et ne tolérera jamais tout geste de harcèlement de quelque nature que ce soit, qu’il soit fait par un cadre, un syndiqué, un élu ou toute autre personne. C’est pourquoi, lorsque des plaintes sont reçues, une enquête a lieu sans délai. Afin d’assurer l’impartialité du processus, l’enquête est confiée à une firme externe, a tenu à préciser le directeur général de la Ville M. Chalifoux.
Dans cette perspective, la Ville de Mercier ne commentera donc pas les allégations au sujet de prétendues plaintes de harcèlement, en respect pour la confidentialité du processus.
« Nous ne pouvons tolérer que l’existence de telles plaintes soit publicisée. Cependant, nous pouvons confirmer qu’aucun membre du syndicat des pompiers n’a déposé de plainte en harcèlement et qu’aucune plainte concernant du harcèlement physique ou sexuel n’a été déposée auprès de l’organisation », a précisé René Chalifoux.
Par ailleurs, la Ville de Mercier juge que les allégations accusant Éric Steingue de mentir aux citoyens, aux journalistes et même aux représentants du ministère de la Sécurité publique sont très graves et potentiellement préjudiciables.
« En l’absence de preuves, la Ville de Mercier exige encore une fois une rétractation immédiate de la part des représentants locaux des pompiers », a ajouté Lise Michaud.
Selon le directeur général René Chalifoux, il est possible que l’insatisfaction des pompiers soit liée aux mandats d’optimisation des processus que les élus et la direction générale ont confiés à leur directeur sécurité incendie, Éric Steingue. Voici d’ailleurs 3 exemples d’abus qui ont été corrigés par le biais de directives administratives.
- Lorsque les pompiers sont déjà présents à la caserne dans le cadre de leur horaire habituel, mais qu’ils doivent répondre à 7 appels durant leur quart de travail de 12 heures, ils demandent d’être payés pour 21 heures de travail, soit une facturation minimale de 3 heures de travail par appel.
- Lors d’un épisode de grands vents survenu dans la nuit du 4 au 5 mai 2018, les pompiers de Mercier ont reçu 15 appels d’urgence. Or, les 12 pompiers affectés aux appels ont travaillé pendant un peu moins de 6 heures chacun (sans interruption), mais ils ont demandé que chaque pompier soit payé pour 45 heures de travail, soit 15 appels à raison de 3 heures de travail par appel. « Pour ce seul événement, si nous avions accepté la demande des employés, la facture se serait élevée à plus de 14 000 $, et ce, sans aucune bonification du service », a illustré le directeur général de la Ville de Mercier, René Chalifoux.
- L’utilisation par les pompiers du camion-citerne incendie, d’une valeur de près d’un million de dollars, afin de leur permettre d’aller faire leur épicerie. « Il ne serait pas normal qu’un gestionnaire accepte que des employés payés par les citoyens utilisent un véhicule de l’organisation pour aller faire leurs commissions personnelles. Selon nous, il apparaît clair que les pompiers n’ont qu’à faire comme tous nos employés : faire leurs emplettes à l’extérieur de leurs heures normales de travail », a commenté René Chalifoux.
Par ailleurs, les représentants de l’administration municipale ont rappelé que depuis 2003, des pompiers sont présents en tout temps en caserne, soit 24 heures par jour, 7 jours par semaine. La Ville de Mercier est également la seule ville de moins de 15 000 habitants de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) qui peut compter sur la présence de 4 pompiers le jour et de 2 pompiers la nuit.
« La sécurité des citoyens est une priorité pour nous et en aucun moment leur sécurité n’a été ou sera mise en péril. C’est pourquoi la Ville de Mercier et son directeur sécurité incendie ont été et sont toujours ouverts à discuter de façon sereine et objective des préoccupations des pompiers », a conclu la mairesse Lise Michaud.