Lancement en grand de la 38e saison de Valspec

(Marie-Ève Rochefort) –Guillaume Wagner, Michel Rivard, Étienne Dano, un des danseurs des Ballets Jazz de Montréal et des artistes du cirque Les 7 doigts de la main étaient au Cabaret d’Albert ce soir (19 septembre) dans le cadre du lancement de la 38^e saison de Valspec. Ils ont offert différentes performances aux gens sur place afin de leur donner un aperçu de ce qui sera présenté en 2014. De son côté, Jean-Pierre Leduc, vice-président et directeur de Valspec, s’est entretenu avec les artistes, ce qui a créé une belle intimité dans la salle.

Le public sera gâté avec cette 38^e saison : Laurent Paquin, Jean-Marc Parent, Marc Hervieux, Angèle Dubeau, Messmer, Fred Pellerin, Lise Dion, François Massicotte, Patrick Normand, Robert Charlebois, Daniel Bélanger et Sylvain Cossette sont quelques-unes des têtes d’affiche qui fouleront la scène Albert-Dumouchel au courant de la prochaine année. Le diffuseur prévoit aussi une foule de spectacles dans le volet théâtral, une panoplie de choix au niveau des grands explorateurs et des frissons garantis grâce aux grands concerts.

Toutefois, la plus grande fierté de l’équipe de Valspec est probablement le fait d’accueillir les Ballets Jazz de Montréal ainsi que les 7 doigts de la main. La première troupe célèbre cette année son 40^e anniversaire. La venue de la seconde témoigne du travail ardu qu’a fait le diffuseur pour introduire cette discipline en sol campivallensien.

De courtes prestations qui en disent long

Lors du lancement de la 38^e saison de Valspec, les artistes invités ont offert au public sur place de courtes, mais impressionnantes prestations. Le danseur des Ballets Jazz de Montréal a ouvert le bal avec une performance originale, les 7 doigts de la main ont suscité plusieurs onomatopées témoignant de la surprise des gens en réaction aux acrobaties et Michel Rivard a été généreux de son talent et de sa personne en y allant avec des confidences sur son prochain spectacle lors de son entretien avec Jean-Pierre Leduc.

« La première fois que je suis partie en tournée, j’ai découvert à quel point j’aimais mon pays. Ce désir de partir chaque année ne m’a jamais quitté. Venir rejoindre les gens où ils sont, je ne pourrais pas m’en passer. J’ai été inoculé d’un virus qui ne m’a jamais quitté », a-t-il raconté au public.

De son côté, Guillaume Wagner en a assurément surpris plus d’un avec un discours cinglant sur les gens qu’il ne veut pas voir lors de son passage à Salaberry-de-Valleyfield :

« Je ne veux pas de vieux dans mon public parce que je veux avoir un public fidèle. Je ne veux pas non plus d’intellos frais chiés, ceux qui se masturbent en lisant Le Devoir ».

Sans oublier Étienne Dano qui portait fièrement un chandail où l’on pouvait lire « I love Salaberry-de-Valleyfield ». Il a d’ailleurs lancé l’idée qu’il pourrait le signer et faire un encan dans le but d’amasser des fonds pour Moisson Sud-Ouest, l’organisme pour lequel il est porte-parole. La proposition a chaudement été accueillie autant par le public que par monsieur Leduc lui-même.

Outre les prestations, les gens sur place ont eu droit à une vidéo décrivant les spectacles qui seront de la programmation 2013-2014 selon les différentes catégories. Pour reprendre les mots de Jean-Pierre Leduc, l’objectif était que le public de ce soir puisse repartir avec une bonne idée de ce qui allait être présenté au courant de l’année à venir. C’est réussi.

Répandre la bonne nouvelle

En allant sur le site Internet de Valspec, il est possible d’avoir accès à l’entière programmation et de retrouver ne serait-ce qu’un minimum d’information sur chacun des spectacles qui sera présenté à la salle Albert-Dumouchel. Le site Web représente aussi un moyen simple et facile de s’acheter des billets. Il suffit maintenant d’en parler et de partager l’information afin que le diffuseur puisse de nouveau nous surprendre avec une programmation aussi étoffée.

D’ailleurs, à ce sujet, Jean-Pierre Leduc y est allé avec une citation qui a retenu l’attention de l’auteur de ces lignes :

« Être un diffuseur de ce nom est une job d’équilibriste. C’est un équilibre en trois affaires : la programmation, la clientèle visée et le budget. Il faut que tout ça balance chaque année », a-t-il commenté.

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