Le conseil municipal a récemment adopté un règlement afin d’autoriser l’apiculture urbaine sur le territoire de Beauharnois. En autorisant cette pratique, la Ville de Beauharnois pose un geste concret en matière de développement durable.
Afin d’assurer la sécurité de la population, la Ville de Beauharnois a adopté une réglementation pour encadrer les apiculteurs urbains. Ce règlement est complémentaire à celui du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ). Par ailleurs, il est obligatoire de demander un permis avant d’installer des ruches. Cette demande de permis est gratuite auprès de la Ville.
« De plus en plus de citoyens choisissent d’accueillir des abeilles dans leur cour pour contribuer, à leur façon, à la production locale de nourriture. L’apiculture urbaine contribue à accroître la production locale de miel, la pollinisation et le verdissement des milieux urbains », mentionne le maire de Beauharnois, Bruno Tremblay.
La réglementation en bref
- Un maximum de 2 ruches peut être implanté sur un terrain.
- Les ruches doivent être situées en cour arrière ou latérale et doivent respecter certaines distances.
- Un écran protecteur pour diriger la trajectoire de vol des abeilles doit être installé.
- Une enseigne mentionnant la présence de ruches doit être installée sur le terrain.
- Un type de ruche est obligatoire et elle doit être construite en bois avec un toit métallique.
L’ensemble des clauses du règlement se trouve sur la page Principaux règlements du site Web municipal.
Demander un permis
Pour demander un permis, les citoyens doivent adresser leur requête au Service de l’occupation du territoire par téléphone, au 450 429-3546, poste 244, par courriel au [email protected], ou en utilisant de formulaire en ligne.
La Ville de Beauharnois rappelle que l’apiculture urbaine vise notamment à équilibrer l’écosystème et surtout à protéger les abeilles, une espèce en déclin partout dans le monde. Cet insecte pollinisateur assure la fertilisation des plantes et la production des graines et des fruits. Sans eux, les aliments consommés n’existeraient pas