Le Centre d’interprétation du site archéologique (CISA) Droulers/Tsiionhiakwatha de Saint-Anicet dans la MRC du Haut-Saint-Laurent est officiellement reconnu institution muséale et s’est vu assurer le 3 octobre dernier d’un soutien financier de 211 000 $ pour une période de trois ans via le programme Aide au fonctionnement pour les institutions muséales (PAFIM) du ministère de la Culture et des Communications du Québec.
Cette aide avec le soutien financier récurrent qui l’accompagne est la première en 19 ans d’histoire du site Droulers/Tsiionhiakwatha. Le tout permettra d’assurer l’entretien des maisons-longues iroquoiennes et la continuité de la mission d’éducation culturelle en partenariat avec la communauté Mohawk d’Akwesasne et celles de Kahnawake et Kanesatake.
Au total, 96 institutions réparties dans toutes les régions du Québec obtiendront une aide financière, dont 16 nouvelles qui n’avaient jamais été soutenues dans le passé, dont le site Droulers. Cette aide financière contribue à la vitalité des régions et permet aux visiteurs de découvrir des éléments du patrimoine, de l’histoire régionale, des arts et de la culture. Pour le Centre d’interprétation du site archéologique (CISA) Droulers/Tsiionhiakwatha, il s’agit d’une reconnaissance du professionnalisme de ses programmes d’animation, de la rigueur de ses objectifs et de la compétence de son équipe, souligne Pascal Perron, directeur du CISA depuis 2005.
À l’échelle du Québec, la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, a confirmé le 3 octobre que les subventions octroyées pour le programme Aide au fonctionnement pour les institutions muséales s’élèveront à 61 M$. 20,3 M$ annuellement pour la période 2019-2022, qui comprend une bonification de 3 M$ par an prévue pour les cinq prochaines années.
En terminant, rappelons qu’en 2019, plus de 16 000 visiteurs ont franchi les portes du Centre d’interprétation du site archéologique (CISA) Droulers/Tsiionhiakwatha depuis le 16 avril dernier, dont près de 10 000 élèves lors d’activités parascolaires. Le site est maintenant le lieu historique autochtone le plus visité au Québec. Le CISA est aussi devenu un incontournable du développement de l’offre touristique du Haut-Saint-Laurent et de la Montérégie et est un exemple de réussite du développement du tourisme culturel en milieu rural au niveau national, et aussi un exemple de partenariat socio-économique entre les Premières-Nations et les non-autochtones.