Le CSSS du Suroît lance sa campagne de vaccination antigrippale

(Marie-Ève Rochefort) – Plusieurs personnes se sont réunies à la caserne de pompiers de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield aujourd’hui (31 octobre) pour assister au lancement officiel de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Suroît. L’endroit choisi n’était pas anodin étant donné qu’une journée familiale spéciale y sera organisée dans le cadre de cette campagne le 9 novembre prochain, de 8 h 30 à 15 h 30. Les gens présents pourront se faire vacciner, tout en profitant d’une visite de la caserne et de diverses activités.

Cibler les clientèles vulnérables

Chaque année, l’équipe du CSSS du Suroît vaccine quelque 7 000 personnes contre la grippe saisonnière. L’objectif est toutefois de voir cette statistique grandir et de vacciner un plus grand nombre de personnes vulnérables. À cet effet, la campagne de vaccination 2013-2014, qui porte le thème Vacciné pour moi, mais surtout pour… ciblera principalement ces catégories de personnes ainsi que leurs familles.

« Se faire vacciner constitue le meilleur moyen de se protéger contre la grippe et ses complications. Il est non seulement important de se faire vacciner pour soi-même, mais aussi pour les personnes de notre entourage qui sont plus à risque afin d’être bien protégés contre les complications, les hospitalisations et même les décès », a commenté Linda Haworth, directrice adjointe à la direction réseau, famille, services généraux et développement des communautés ainsi que responsable de la campagne de vaccination.

Des nouveautés

Une journée familiale spéciale, laquelle se tiendra le 9 novembre prochain, de 8 h 30 à 15 h 30, à la caserne de pompiers du boulevard du Havre à Salaberry-de-Valleyfield, fera assurément le bonheur d’un bon nombre de personnes. En plus de pouvoir bénéficier du vaccin offert par le CSSS du Suroît, les personnes sur place auront la chance de rencontrer les pompiers, de prendre part à une petite visite et les enfants recevront des livres à colorier.

« Cette journée familiale spéciale a pour objectif de faire découvrir aux enfants comme aux parents un lieu attractif qui nous rend fiers tout en se faisant vacciner. Plusieurs activités seront prévues tout au long de l’événement », a poursuivi madame Haworth

Une autre nouveauté permettra de rassurer tous ceux qui ont une peur bleue des aiguilles. Le Centre de santé et de services sociaux du Suroît offre cette année le vaccin intranasal Flumist, lequel est administré par voie nasale grâce à un vaporisateur. Il s’adresse particulièrement aux enfants âges de 2 à 17 ans atteints d’une maladie chronique ou en contact avec des personnes vulnérables. Selon certaines études, ce vaccin serait plus efficace chez les enfants de cette tranche d’âge et protégerait plus longtemps que le vaccin injectable. Sur la photo, on voit l’infirmière Danielle Thibert administrer le traitement à la jeune Mathilde.

Les gens qui ne sont pas disponibles pour se faire vacciner le 9 novembre auront assurément d’autres opportunités. Visitez le site Internet du CSSS du Suroît sous l’onglet vaccination pour obtenir l’horaire complet.

Quelques informations pertinentes

La grippe saisonnière, connue aussi sous le nom d’Influenza, peut causer beaucoup de dommages chez les personnes vulnérables et a la mauvaise habitude d’encombrer les salles d’urgence. Se faire vacciner représente donc la meilleure solution pour s’en prémunir selon le CSSS du Suroît. Voici d’ailleurs quelques informations pratiques à savoir au sujet de cette grippe saisonnière :

• Elle survient de novembre à avril ;
• Une personne est contagieuse 24 heures avant et 5 jours après le début des symptômes ;
• Le virus peut survivre 24 à 48 heures sur des surfaces non poreuses
• Il peut aussi survivre de 8 à 12 heures sur des vêtements ou des mouchoirs ;
• L’influenza est la cause de 50 % des visites médicales ;
• La grippe saisonnière cause de 1 300 à 1 600 décès par année au Québec ;
• En 2012, on notait 282 éclosions en CHSLD au Québec ;
• En 2012, on notait 3,5 fois plus d’éclosions dans les CHSLD et 20 % plus d’admissions dans les centres hospitaliers pédiatriques.

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