Afin de mettre en valeur sa zone agricole et de favoriser le développement durable, la MRC du Haut-Saint-Laurent s’engage à réaliser un Plan de développement de la zone agricole (PDZA). Il s’agit d’un document de planification territoriale qui permettra notamment de déterminer les meilleurs moyens d’exploiter pleinement le potentiel agricole et d’entreprendre des actions concrètes à cet effet.
La démarche aura entre autres pour objectifs de mettre en valeur les entreprises agricoles et leurs produits, de cibler l’accroissement ou la diversification des productions, des produits, des modèles d’entreprises ou des modes de mise en marché, de favoriser la reconnaissance de la multifonctionnalité de l’agriculture, de faciliter l’établissement des jeunes en agriculture et d’encourager le développement d’activités complémentaires telles que l’agrotourisme ou la transformation à la ferme.
Enjeux
Le PDZA du Haut-Saint-Laurent explorera certains aspects dont, entre autres, la relève, la main-d’oeuvre, la formation agricole, les activités à valeur ajoutée, la diversification des activités, la cohabitation, la sensibilisation, l’éducation et l’agroenvironnement.
Un sondage sera distribué aux exploitants agricoles cet hiver pour approfondir les connaissances sur les activités agricoles et connaître leurs attentes quant à la démarche. Par la suite des séances de consultation publique seront organisées. Des communiqués seront diffusés périodiquement afin de rendre compte de l’avancement des travaux.
Un travail impliquant la communauté
Échelonnée sur une période de 18 mois, la rédaction du PDZA impliquera des élus, des représentants de l’Union des producteurs agricoles (UPA), des partenaires gouvernementaux et de la société civile ainsi que des intervenants du secteur, par exemple, les clubs-conseils en agroenvironnement, les organismes de bassins versants, etc.
L’élaboration du PDZA constituera un lieu d’échange unique pour les producteurs agricoles et les citoyens du Haut-Saint-Laurent afin d’établir une vision concertée du développement agricole de la MRC. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Alexandre Racicot à la MRC du Haut-Saint-Laurent au 450 264-5411, poste 237.
Mentionnons en terminant que, pour la réalisation de ce plan, la MRC du Haut-Saint-Laurent bénéficie d’une subvention de 40 000 $ octroyée par le ministère de l’Agriculture des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec dans le cadre de l’Entente Canada-Québec Cultivons l’avenir 2. La MRC finance aussi la démarche, ce qui a permis l’embauche d’un chargé de projet.
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Dites à Bouchard, que le Haut-Saint-Laurent est une région agricole très diversifiés. un secteur agro-forestier au sud le long de la frontière, des entreprises agri-touristique (nos belles érablières, nos vergers…. 2ème région en production de bleuets au QC, etc)
Beaucoup de fermettes, lots boisées, activités équestres à profusion.
Notre petit marché fermier qui a fêter ses 10 ans en 2015……
La PDZA pourra permettre de regarder à améliorer la possibilité de diminuer l’impact de la CPTAQ en donnant la possibilité à certaine petites entreprises à s’installer.
Je suis certain que je ne suis pas seul à pouvoir témoigner que notre région est loin d’être celle décrite par Roméo Bouchard, voyons donc !
Désolant de lire le commentaire de Mme Lemieux. Tellement négatif, trop c’est comme pas assez !
Voici une réponse de M. Roméo Bouchard « Ces PDZA m’apparaissent de plus en plus comme un autre exercice bureaucratique qui baigne dans une rhétorique de planification où les vraies questions sont noyées dans les mots. Sur le plan agricole, le Haut St-Laurent est couvert de déserts verts de maîs et de cultures maraichères intensives super-chimiques: ce n’est plus de l’agriculture mais de l’industrie, ce n’est plus de l’occupation mais de la dévastation du territoire, ce ne sont plus des aliments qui nourrissent mais des produits commerciaux toxiques pour la santé et l’environnement… Que veut dire la multifonctionnalité de l’agriculture si on ne remet pas en question ce modèle de concentration et de compétition. Personne ne veut poser vraiment le problème de l’agriculture du proximité et de l’agriculture écologique »