(Marie-Ève Rochefort) – Le 18 juillet dernier, la Municipalité de Sainte-Martine tenait un registre au sujet d’un règlement d’emprunt au montant de 1 465 759 $ visant l’achat du Manoir Primeau, situé au 246, rue Saint-Joseph, afin d’y permettre le déménagement des bureaux de l’hôtel de ville et l’aménagement de locaux utiles à la population. Comme un minimum de 417 signatures était nécessaire à la tenue d’un référendum et que 461 personnes se sont présentées pour signer le registre, le règlement d’emprunt devra être approuvé par la majorité.
Manque de place
Principalement, deux raisons expliquent le désir de la Municipalité de Sainte-Martine de procéder à l’achat du Manoir Primeau. La première étant la mise à niveau des infrastructures municipales, lesquelles n’auraient pas suivi l’augmentation de la population depuis les 15 dernières années. La seconde est le manque criant de locaux limitant ainsi l’offre d’activités offertes aux citoyens.
En plus de permettre le déménagement de l’Hôtel de Ville de Sainte-Martine, l’achat du Manoir Primeau serait l’occasion d’y aménager la bibliothèque, qui est actuellement à loyer dans les locaux du 3, rue des Copains. Cette dernière se trouverait alors tout près des autres infrastructures de loisirs de la municipalité, telles que la piscine, l’aréna et le terrain de jeu.
La municipalité prévoit aussi d’y aménager une salle multifonctionnelle pour servir les comités bénévoles et les citoyens, laquelle pourrait pallier la petitesse de la salle actuelle du conseil qui peine à recevoir les résidents lors des assemblées publiques.
Comme le Manoir Primeau est un bâtiment patrimonial, la Municipalité de Sainte-Martine a voulu se faire rassurante quant à sa conservation. Il en va de même pour ceux qui craignent une augmentation de taxes.
« Le projet dans son ensemble n’aura pas d’impact sur le compte de taxe. L’acquisition du Manoir Primeau et les travaux de rénovation sont admissibles au volet 5 Réfection et construction des infrastructures municipales (RECIM) du Programme d’infrastructures Québec-Municipalités. La subvention est de 50 % du coût d’acquisition et des travaux et peut atteindre 75 % selon l’indice de développement de la municipalité déterminé par le MAMROT. D’autres subventions pourraient éventuellement s’appliquer dont la taxe d’assise sur l’essence volet culturel et le Pacte rural », peut-on lire dans un communiqué émis par la municipalité.
Le conseil municipal ajoute qu’il ne sera plus nécessaire de défrayer les coûts de loyer pour la bibliothèque, ce qui représente un avantage considérable. Enfin, la municipalité mentionne que le « montant du règlement d’emprunt amorti sur 20 ans, au taux d’intérêt actuellement négociable sur le marché, représente une augmentation annuelle d’environ 42 $ par unité d’évaluation ». Ce montant serait toutefois réduit dans le cas où la municipalité obtiendrait les subventions envisagées.
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