Le président du syndicat des cols bleus de la Ville de Châteauguay est suspendu

La Ville de Châteauguay a suspendu le 26 juillet après-midi le président des cols bleus de Châteauguay, Stéphane Duguay, pour une période de deux semaines sans solde.

Au cours des derniers mois, M. Duguay a reçu de nombreuses lettres disciplinaires et a été rencontré à trois reprises par la Direction des ressources humaines pour des manquements disciplinaires qui vont de l’insubordination à la menace en passant par l’intimidation.

Mercredi dernier, Stéphane Duguay aurait verbalement agressé un contremaître de la municipalité avant de menacer de s’en prendre physiquement à lui. Le contremaître a porté plainte à la police. Ce sont ces raisons qui ont mené à la mesure disciplinaire qui se traduit par une suspension de deux semaines sans solde, le temps pour la Direction de la Ville et le Service de police de faire enquête.

Le syndicat des cols bleus de la Ville de Châteauguay est présentement en différend avec l’administration municipale en ce qui a trait à la localisation de leur local syndical. Ce dernier se situe actuellement à l’intérieur du garage municipal, mais devra être relocalisé au moment du déménagement des ateliers municipaux dans un nouvel édifice.

Une demande exprimée par l’exécutif syndical pour inclure leur local dans le nouveau garage municipal est présentement à l’étude.

Interdiction d’arrosage
D’autre part le temps chaud et le manque de pluie contraignent la municipalité (et plusieurs autres au Québec), d’adopter des mesures strictes afin de protéger l’eau potable. Ainsi, la direction de la Ville de Châteauguay a fait savoir que l’interdiction d’arroser est maintenue et devrait être respectée par tous, y compris de sa Division d’horticulture. En aucun temps, une directive contraire n’a été donnée par l’administration municipale.

En début de semaine, un média local associé à un média national laissait entendre que la Ville de Châteauguay avait demandé à ses employés d’apporter les corbeilles de fleurs qui ornent  les rues de la ville au garage municipal afin de les arroser à l’abri des regards de citoyens.

L’eau utilisée pour arroser certaines corbeilles de fleurs entreposées au garage municipal provenait d’un résidu d’eau contenu dans une citerne.