(Jean-Pierre Major) – Même si c’est l’été il faut le dire, tous les candidats aux élections du 4 septembre travaillent fort. C’est le cas aussi des candidats de la Coalition Avenir Québec du Suroît et de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent qui multiplient les rencontres avec les citoyens notamment dans différents restaurants de Salaberry-de-Valleyfield.
Cette semaine Michel Drouin, candidat dans Beauharnois, présentait ses amis caquistes aux gens présents aux restaurants St-Hubert mercredi et Casseau blanc jeudi matin.
D’ailleurs M. Drouin me confiait qu’après Maud Cohen (mercredi) et Claire Samson (jeudi), d’autres têtes d’affiche du parti seront à Salaberry-de-Valleyfield. François Rebello est confirmé pour une présence au resto-bar Club Touriste le mercredi 22 août. La semaine suivante, c’est Jacques Duchesneau qui sera à Salaberry-de-Valleyfield avec Michel Drouin et d’autres candidats de la région.
Le 15 août, j’ai pu échanger avec plusieurs d’entre eux, dont Denis Leftakis (Châteauguay), Michel Drouin (Beauharnois), Claire Isabelle (Huntingdon) et Martin Legault (Vaudreuil).
Ce dernier est un enseignant spécialisé en langues secondes et éthique pour la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys. Il a fait le saut en politique afin de faire sa part pour sortir le Québec de l’immobilisme.
« Avec les vieux partis, le Québec surf sur des vieux principes ». Martin Legault a commencé à s’impliquer en politique en octobre, bien des mois avant que la Coalition avenir Québec soit un véritable parti. La sincérité de François Legault est un élément qui l’a convaincu. L’approche pragmatique et les valeurs porteuses sont aussi les raisons de son arrivée en politique active. Évidemment, ses priorités sont l’éducation… et la santé.
Claire Isabelle, la candidate de la CAQ pour Huntingdon est également issue du monde l’éducation, même si elle a grandi dans la région dans un environnement agricole. Elle est originaire de Saint-Michel dans la MRC des Jardins-de-Napierville. Claire Isabelle aussi priorise l’éducation, mais également la consommation de produits locaux et l’appui aux agriculteurs du Québec. L’autre élément sur lequel l’enseignante universitaire est heureuse de faire la promotion, est la position de la Coalition avenir Québec pour un réel moratoire sur le gaz de schiste.
Pour sa part le candidat de Châteauguay, Denis Leftakis qui connait très bien la région puisqu’il habite Mercier et a grandi à Châteauguay, parle des carences importantes en transport en commun sur le territoire. Ceux qui habitent le Sud-Ouest et travaillent dans le Sud-Ouest sont nettement désavantagés. « Malgré l’effervescence démographique et économique qui touche la Montérégie et particulièrement notre région, le transport en commun a peu évolué. L’achat local et la circulation des personnes aînées seraient favorisés par un meilleur service de transport en commun ». À juste titre, M. Leftakis précise que depuis des décennies tout est fait en fonction d’amener les gens à Montréal. Pourtant de plus en plus les gens vivent, travaillent et habitent dans le Sud-Ouest.
Denis Leftakis, co-propriétaire de l’Imprimerie Pub Cité à Delson est le fondateur de la Chambre de commerce et d’industrie Royale-Roussillon. En tant que citoyen de la région, le candidat caquiste se questionne sur l’inaction gouvernementale en ce qui concerne la contrebande du tabac et le grand nombre de cabanes de vendeurs de cigarettes à Kahnawake. « Des cabanes à cigarettes, ils n’y en avaient pas il y a 20 ans ».
Je n’ai pas été en mesure de jaser avec le candidat de Soulanges Mario Gagnier, mais ses propos sur l’importance de mousser les soins à domicile pour les personnes aînées me rejoint complètement. Privilégier les soins à domicile plutôt qu’en institution est primordial pour les aînés et pour le système de santé. J’ai passé les 29 dernières années avec mes beaux-parents dont les 10 dernières confrontées avec la maladie. Malgré tout ce que disent certains politiciens depuis trop longtemps, rien ne change. Le véritable soutien et le répit pour les aidants naturels est presqu’inexistant dans le Suroît et dans plusieurs régions du Québec.
Même s’ils n’ont pas une expérience politique de plusieurs années, ces candidats de la région s’impliquent, ont des idées et ont des convictions. Il faut quand même reconnaître leur détermination et leur courage. Eux et plusieurs autres sous d’autres bannières ont décidé, malgré tout ce qui se dit sur les politiciens, de se porter candidat.
Au 17 août, ils étaient 54 à se porter candidats dans les 7 comtés de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent. Je considère que la région est choyée de pouvoir compter sur autant de personnes prêtent à s’engager.