Plus de deux cent cinquante personnes en provenance du Syndicat de l’enseignement de la région de Vaudreuil et du Syndicat de l’enseignement de Pearson ont manifesté le 11 mai dernier, de 16 h à 18 h, au coin des boulevards Don Quichotte et Grand Boulevard à l’Île-Perrot, pour dénoncer les demandes patronales dans le cadre des négociations pour le renouvellement des conventions collectives.
Les enseignantes et enseignants brandissant de nombreuses banderoles et fanions pour se faire voir avaient aussi érigé une école géante pour l’occasion. Rappelant que le personnel de l’éducation tient l’école à bout de bras, la délégation a distribué des tracts pour expliquer les demandes du gouvernement et pour rappeler l’importance de protéger l’éducation en cette période d’austérité.
« Le personnel enseignant est en colère. Les offres méprisantes du gouvernement présentées en décembre ont mobilisé les troupes, et les enseignantes et enseignants de la région ont l’intention de défendre leurs conditions de travail, qui sont par ailleurs indissociables des conditions d’apprentissage des élèves », a expliqué la présidente du Syndicat de l’enseignement de la région de Vaudreuil, Mme Véronique Lefebvre, qui organisait l’événement.
« Les enseignantes et enseignants sont venus aussi nombreux pour signifier au gouvernement qu’ils portent notre système d’éducation publique à bout de bras depuis des années, et qu’ils ont besoin d’aide. Trop d’entre eux sont épuisés. Ce n’est certainement pas en augmentant de huit heures par semaine la tâche assignée par la direction, en augmentant le nombre d’élèves par classe et en diminuant les services aux élèves les plus vulnérables qu’on améliorera la situation! Ce n’est pas acceptable! », ont ajouté Mme Josée Scalabrini, présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement, et M. Richard Goldfinch, président de l’Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec, présents pour l’occasion.
Parce que les enjeux de réussite sont majeurs, les enseignantes et enseignants réclament une réduction de la taille des groupes, notamment en considérant la présence ou l’intégration des élèves en difficulté. Le personnel enseignant demande aussi davantage de ressources et de services pour les élèves les plus vulnérables, et la reconnaissance de leur autonomie professionnelle.
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