(Jean-Pierre Major) – Le Centre d’interprétation du site archéologique Droulers/Tsiionhiakwatha à Saint-Anicet est au cœur d’un important litige entre une agricultrice de la famille Droulers, propriétaire du terrain et la MRC du Haut-Saint-Laurent.
La journaliste Catherine Kovacs de Radio-Canada a fait un bon reportage sur ce sujet jeudi dernier Litige au sujet d’un site archéologique à Saint-Anicet. Le seul hic avec son résumé de la situation est que Mme Novacs situe Saint-Anicet dans le Haut-Richelieu au lieu du Haut-Saint-Laurent. Même Alain Castagner est devenu préfet de la MRC Haut-Richelieu au lieu du Haut-Saint-Laurent. INFOSuroit.com a fait parvenir jeudi dernier à Radio-Canada un courriel afin de corriger le tout. Samedi après-midi, c’est toujours Saint-Anicet dans le Haut-Richelieu qui est à l’avant-plan.
Si on fait abstraction de cela, le litige semble important. Malgré des documents signés pour 20 ans en 1997, le site Droulers qui devait vraisemblablement être un lieu de fouille archéologique est devenu un site touristique important. Selon Madame Droulers, des bâtiments avec fondation ont aussi été érigés contrairement au bail intervenu entre la famille d’agriculteurs et la MRC du Haut-Saint-Laurent.
Dans le reportage, le préfet évoque la possibilité de droit d’expropriation, mais souhaiterait une entente de gré à gré.
Le site archéologique Droulers-Tsiionhiadwatha est le plus important site villageois iroquois en Amérique du Nord. Le village, datant du 15e siècle selon les archéologues, comptait 600 habitants à une certaine époque. Le site à un potentiel de 10 000 visiteurs par année.
Vous pouvez accéder au reportage de deux minutes de Catherine Kovacs en cliquant sur le lien Radio-Canada – Site Droulers.