(OB) – Jeudi dernier, la députée néo-démocrate Anne Minh-Thu Quach (Beauharnois–Salaberry) a critiqué durement la décision des conservateurs de mettre la hache dans les services de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), estimant que ces compressions irréfléchies mettront en péril la sécurité nationale.
À la suite de la présentation du budget d’austérité du gouvernement, l’Agence des services frontaliers a en effet dû se résoudre à effectuer des compressions de 143,4 millions $ dans son budget annuel. Déjà dans la région, on avait coupé des services avec la fermeture de deux postes aux frontières canado-américaines dans le Haut-Saint-Laurent.
La nouvelle compression budgétaire mènera en plus à une réduction de la surveillance des frontières canadiennes, dénonce Mme Quach.
«Une diminution de la surveillance facilitera la vie aux criminels, tels les vendeurs de drogue et les trafiquants d’armes, analyse la députée. C’est incompréhensible, surtout de la part d’un gouvernement qui prétend combattre le crime sur tous les fronts.»
Mme Quach entend ainsi faire pression auprès du gouvernement conservateur ces prochaines semaines afin de lui faire comprendre à quel point sa décision est dénuée de logique et l’amener à changer d’avis.
Rappelons que la circonscription de Beauharnois-Salaberry a déjà fait les frais des coupes des conservateurs dans les services frontaliers avec la fermeture des postes de Jamieson’s Line et Franklin Centre. Le NPD a décrié ces fermetures, notamment en raison des effets sur l’économie régionale et la sécurité le long de la frontière canado-américaine.