(Marie-Ève Rochefort) – Ce n’est un secret pour personne, l’arrivée de l’autoroute 30 a eu de bonnes retombées pour la région, comme le fait d’attirer de nouvelles familles et entreprises, mais elle a également eu pour effet d’engendrer des fuites commerciales, entre autres pour la Ville de Salaberry-de-Valleyfield. Les heures d’ouverture parfois contraignantes de certains commerces et la proximité des grands centres d’achat expliquent en grande partie cette réalité.
En conférence de presse ce matin, Pierre Crépeau, coordonnateur à la vie culturelle et aux communications, Marie-Claude Côté, conseillère au développement et Michel Joly, directeur des relations avec le milieu ont expliqué aux représentants des médias l’intention de la municipalité de générer de l’achalandage au centre-ville grâce à diverses mesures. Ils ont également rappelé l’importance que revêt l’achat local pour la ville alors que plus de 30 M$ y ont été investis en 2014.
30 M$ d’investissement en 2014
« Depuis 10 ans, des efforts municipaux ont été faits pour générer de l’achalandage au centre-ville et augmenter potentiellement le nombre de consommateurs comme des investissements majeurs en infrastructures d’accueil, des investissements pour l’animation et l’événementiel, l’incitatif à l’embellissement des artères commerciales, la promotion estivale touristique et commerciale et certains outils de promotion comme le magazine commercial Où et la campagne promotionnelle Bon Resto Bon Show », a commenté madame Côté.
Parmi les mesures mises sur pied par la Ville de Salaberry-de-Valleyfield pour favoriser l’achat local, on peut penser au fait de sonder les consommateurs pour mieux connaître leurs habitudes de consommation, ce qui permettra aux commerçants de s’ajuster.
« Parallèlement à la démarche amorcée par le [Centre local de développement] CLD Beauharnois-Salaberry pour l’analyse commerciale de tout le territoire, nous avons entamé à l’automne dernier une démarche avec les enseignants et étudiants en Gestion de commerce du Collège de Valleyfield pour lancer une campagne de sondages commerciaux à l’échelle de la ville. Ça va nous permettre de recueillir les attentes des consommateurs et leurs tendances de consommation. On va enfin pouvoir être dans le qualitatif, ce qui nous manque souvent pour bien répondre aux besoins des commerçants », poursuit-elle.
Une autre de ces mesures consiste en la mise sur pied d’un comité fixe de suivi du centre-ville, lequel est composé de commerçants et de professionnels. Ce dernier remplace en quelque sorte le Regroupement des marchands du centre-ville qui est maintenant inexploité depuis un moment.
« L’objectif est de rallier et de rassoir les commerçants pour faciliter leur implication et améliorer la dynamique commerciale. Ce sont des acteurs qui sont désireux de travailler sur une vision positive et structurante. Ça va nous permettre d’approfondir des sujets qui sont reliés aux enjeux commerciaux et susciter des initiatives concrètes », conclut-elle.
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Il faudrait peut être que les commerçants commencent par annoncer leurs produits comme ceux du Boul Langlois et nous les agences en immobilier s ils veulent attirer une nouvelle clientèle on peut aussi ajouter un sourire