(Jean-Pierre Major) – En ce qui concerne la santé, deux articles dans le quotidien La Presse de ce matin m’interpellent. Oui Vaudreuil-Soulanges est en croissance démographique, comme plusieurs banlieues. L’étalement urbain nous favorise. Bâtir un nouvel hôpital est logique afin de suivre la croissance démographique, mais comment éviter qu’un éventuel nouveau centre hospitalier n’accentue pas les problèmes de manque d’effectifs humains et techniques.
Les hôpitaux du Suroît à Salaberry-de-Valleyfield, Barrie Memorial à Ormstown, Anna-Laberge à Châteauguay et même l’Hôpital général du Lakeshore à Pointe-Claire font continuellement des miracles avec le manque d’espace, d’équipements et de personnel.
Ne devrait-on pas favoriser actuellement ce qui est en place ? La semaine dernière on a dû annoncer une réduction importante d’effectifs à l’urgence à Ormstown, dans le Haut-Saint-Laurent. Pendant deux soirées et deux nuits ont a invité les gens à se rendre directement aux urgences de Salaberry-de-Valleyfield ou Châteauguay.
Je suis pour un centre hospitalier dans Vaudreuil-Soulanges, mais pas si son arrivée presse encore plus le citron du personnel de Pointe-Claire, Salaberry-de-Valleyfield ou ailleurs. Il faut être humain et logique, Québec doit appuyer les structures existantes. Imaginez la situation lorsqu’il ne sera plus possible de faire des miracles avec un personnel exténué et des locaux exigus.
Autre élément à prendre en considération est l’arrivée en 2012 de l’autoroute 30 qui permettra aux gens de Vaudreuil-Dorion de rallier Châteauguay en une dizaine de minutes.
-À lire les articles du quotidien La Presse-
Si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous invite à lire « Hôpital au bord de la crise de nerfs » d’Ariane Lacoursière qui s’entretient notamment avec le directeur général de l’Hôpital du Suroît François Rabeau, le vice-président du conseil d’administration Jean-François Blanchard et le chef de l’urgence le Dr. Bernard Richard.
De son côté la journaliste Marie-Claude Lortie dans « Des miracles, jusqu’à quand? », relate les commentaires d’un médecin qui parlait de trois patients à l’urgence de Salaberry-de-Valleyfield il y a 30 ans et de 50 patients aujourd’hui!
–
Monsieur Major, comme vous avez raison… Pourquoi ne pas consolider ce qui existe déjà à l’Hopital du Suroît, pendant qu’on prépare la construction d’un nouvel établissement du côté de Vaudreuil-Soulanges. L’un ne va pas sans l’autre… à mon avis. Chapeau aux professionnels de la santé de Salaberry-de-Valleyfield qui n’ont pas toujours les infrastructures nécessaires à l’accomplissement de leur travail de façon optimale.
Jean-Pierre, ce sujet est si pertinent que nous en parlerons mercredi 24 novembre à Autrement Vu, sur TVCOGECO. Même si depuis plusieurs années, le déficit revient au CSSS du Suroît, c’est toujours et encore d’intérêt public!! et le manque d’effectifs est un sujet encore plus pertinent dans notre contexte! Merci Jean-Pierre pour cet éclairage!