(Marie-Ève Rochefort) – Le Centre du Partage de Salaberry-de-Valleyfield est une véritable caverne aux trésors considérant le nombre d’objets que l’on peut y trouver à prix modique : vêtements, jouets, meubles, petits électroménagers, articles de sports, coutellerie et j’en passe. Reconnu comme étant une entreprise d’économie sociale, le centre permet de donner une seconde vie à bon nombre de choses, mais également une deuxième chance à des personnes s’étant momentanément égaré du droit chemin.
Le Centre du Partage est également caractérisé par une grande générosité considérant que plus de 90 000 $ ont été versés à des organismes du territoire ainsi qu’à des gens dans le besoin au courant de l’année dernière. INFOSuroit.com vous offre une petite incursion dans cet univers où la mission première est d’aider son prochain.
Vivre grâce aux dons
Dans un premier temps, il est important de préciser que le Centre du Partage existe grâce à la générosité de la population. En effet, tous les articles que vous retrouverez dans le bâtiment ont été offerts gratuitement.
« Tout ce qu’il y a dans le magasin représente des dons. Nous n’achetons rien. En fait, le centre ne vit que de dons. Si le centre peut subvenir à ses propres besoins, c’est parce qu’on en reçoit beaucoup et que les clients sont très généreux. Il faut que les gens achètent pour que l’on puisse poursuivre notre mission et faire des dons en biens et en argent », affirme la directrice Johanne Viger.
Les dons d’articles sont d’autant plus indispensables considérant que l’entreprise d’économie sociale ne bénéficie d’aucune subvention gouvernementale et n’organise aucune activité de financement. Au contraire, c’est le Centre du Partage qui aide la communauté en redistribuant ses profits et les objets non vendus.
L’année dernière, l’organisation a redonné pour l’équivalent de 93 897,25 $. De ce montant, 64 028 $ ont été remis en dons financiers à des organismes du territoire. Les 29 869,25 $ restants représentent les dons d’articles offerts à des familles dans le besoin ou des victimes d’incendie, notamment.
« Le centre aide les personnes à faible revenu référées par les différents organismes du territoire. On va les habiller en leur offrant des vêtements. On aide également ceux qui ont tout perdu du jour au lendemain comme les victimes d’incendie ou ceux qui se retrouvent dans la rue. On va leur offrir gratuitement un équipement de base pour meubler un appartement », poursuit madame Viger.
Offrir une deuxième chance
Un autre point qui distingue le Centre du partage est la place qu’il réserve à ses employés ainsi qu’à ses bénévoles. Comme certains organismes, le centre a accueilli des personnes ayant été dans l’obligation d’effectuer des travaux communautaires. L’entreprise d’économie sociale bénéficie également de l’aide d’étudiants stagiaires de l’école secondaire Arthur-Pigeon et de l’apport bénévole de personnes déficientes grâce à un partenariat avec les Services de Réadaptation du Sud-Ouest et du Renfort (SRSOR).
Éviter de devenir un dépotoir
Offrir de vieux articles qui ne servent plus afin d’en faire bénéficier une personne dans le besoin est tout à fait louable. Malgré la bonne volonté des donneurs, le Centre du Partage doit parfois composer avec des articles qui ne sont plus en bon état pour être vendus. Il est donc primordial de vérifier la condition de l’objet puisque les ordures représentent une dépense importante pour l’entreprise d’économie sociale.
« On recycle beaucoup pour être certain de jeter le moins possible. Par exemple, j’envoie les appareils électroniques à la Recyclerie Beauharnois-Salaberry. Il arrive toutefois que l’on reçoive des objets qui ne peuvent être recyclés et qui doivent être envoyés au dépotoir. L’année dernière, les vidanges nous ont coûté 7 275 $ »
Il est aussi intéressant de savoir que tous les objets reçus au centre sont minutieusement inspectés, et ce, à trois reprises par le personnel. Un vêtement troué ou cerné par la sueur ne se retrouvera pas sur le plancher.
En bref, le Centre du Partage revêt une importance capitale pour les personnes à faibles revenus. Il fait aussi son bout de chemin au niveau environnemental en permettant de recycler bon nombre d’articles qui pourraient tout simplement être jetés. Enfin, il soutient sa communauté grâce aux profits générés par la vente d’objets gracieusement offerts par la population. Vous avez là quelques arguments pour encourager cette entreprise d’économie sociale qui fait la différence dans la vie de bien des gens.
Le Centre du Partage en faits et en chiffres
- Peu importe la marque, chaque catégorie de vêtement est vendue à un prix fixe;
- Le Centre du Partage accueille des clientèles de toutes sortes allant des itinérants aux personnes riches. Auparavant, seuls les membres y avaient accès;
- Le conseil d’administration de l’entreprise d’économie sociale n’est composé que de personnes bénévoles;
- En 2014, 314 personnes seules (61 de plus qu’en 2013) et 104 familles (35 de plus qu’en 2013) ont reçu des vêtements gratuitement. Par ailleurs, 119 kits de départs ont été distribués à des gens ayant tout perdu;
- 49 personnes ont eu besoin de meubles l’année dernière;
- 3241 brassières ont été amassées par le Centre du Partage, ce qui a permis de remettre 1 $ par soutien-gorge à la Fondation du cancer du sein.
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Bonjour!
Nous vous invitons à communiquer directement avec le Centre du Partage à l’adresse suivante : [email protected].
Merci!
Jai un buffet en chêne a donner
J’ai une cuisinière à donner en très bonne condition.
Apportez le tout au Centre du partage. Si vous ne pouvez vous déplacer, vous pourriez aussi contacter la Fondation Baie St-François qui organise le bazar de Bellerive chaque année
J’ai un set de cuisine… table et 4 chaises à donner