Selon l’article publié aujourd’hui par le quotidien Le Soleil, les députés Pierre Moreau de Châteauguay, Stéphane Billette de Huntingdon et Lucie Charlebois de Soulanges pourraient, comme une trentaine d’autres libéraux, perdent leur comté aux prochaines élections.
C’est le portrait complet de la Vallée-du-Haut-St-Laurent qui pourrait donc changer.
Actuellement le député péquiste de Beauharnois Guy Leclair est entouré de Libéraux.
La raison évoquée dans le quotidien québécois est que le gouvernement de Jean Charest n’a pas respecté son engagement d’instaurer un scrutin proportionnel, il risque de disparaître de plusieurs circonscriptions francophones lors des prochaines élections générales. Les derniers sondages n’accordent qu’un mince 24% du vote francophone aux libéraux. Si cette tendance devait se maintenir jusqu’au scrutin au moins 35 députés libéraux qui représentent aujourd’hui des circonscriptions francophones risqueraient en effet d’être défaits.
L’article du quotidien de Québec, reprend aussi des propos de Mercédez Roberge, la présidente de Mouvement pour une démocratie nouvelle (MDN) qui met en contexte que les libéraux obtiennent de très fortes majorités dans la trentaine de circonscriptions à prédominance anglophone et ethnique tandis que la victoire est plus chaudement disputée dans les 90 à prédominance nettement francophone. La perte de quelques points de pourcentages de vote dans l’électorat francophone peut donc aisément leur faire perdre plusieurs circonscriptions.
Les noms des 35 circonscriptions à risque est au bas de l’article de Paul Cliche publié par Le Soleil de Québec.
Bonjour,
Je me permets de réagir à cet article. Je serais très heureuse que l’on évite toutes ces hypothèses électorales et qu’on laisse les élus actuels gouverner, pour le bien des citoyens que nous sommes et que l’on cesse de nous catégoriser toujours en anglophones et francophones, nous sommes tous des québecois à ce que je sache.
En revanche, j’appréciie beaucoup toutes les nouvelles positives que vous nous transmettez et qui me rendent fière de la région où j’habite actuellement et où je suis née, mais dont j’ai été absente pendant plus de quarante ans. Merci.