Quand développement social et économie sociale vont de pair

(Marie-Ève Rochefort) – Le développement social et l’économie sociale sont deux concepts essentiels au bon fonctionnement d’une société. Le premier vise à lutter contre les inégalités sociales et économiques tout en favorisant la participation sociale individuelle et collective alors que le second a pour mission de concilier activité économique et rentabilité sociale.

Dans la MRC du Haut-Saint-Laurent, c’est Annik Kirstie Hall qui est responsable de faire connaître et rayonner ces deux concepts aux quatre coins de son territoire. Elle a aussi pour mandat d’accompagner les promoteurs oeuvrant dans le développement social ou encore, dans l’économie sociale. Madame Hall touche aussi le secteur de la persévérance scolaire. En bref, elle porte plusieurs chapeaux pour un seul et même objectif : améliorer la qualité de vie des citoyens.

Annik Hall travaille à raison de 3 jours par semaine pour le Comité Actions Haut-Saint-Laurent à titre d’agente de soutien au développement social, poste pour lequel le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-Laurent agit en tant que fiduciaire. Ce dernier a ensuite proposé à madame Hall le poste d’agente de développement à l’économie sociale pour combler les deux journées restantes.

Différencier développement social et économie sociale

Il est possible qu’un même organisme communautaire œuvre autant en développement social qu’en économie sociale. Les deux concepts sont toutefois bien distincts, même s’ils peuvent être interreliés.

« En économie sociale, tu vends un service ou un produit, mais il faut qu’il y ait une rentabilité sociale. Ça ne peut pas être qu’une rentabilité économique. Il faut se demander ce que ça apporte à la société. En développement social, on développe des projets concertés tout en aidant des personnes en leur proposant un milieu socioprofessionnel », commente Annik Hall en entrevue avec INFOSuroit.com.

La friperie communautaire d’Huntingdon représente un excellent exemple de développement social, mais aussi d’économie sociale. Elle émane du milieu, vend des articles à très bas prix et récupère tous les morceaux de vêtements qu’on lui confie. Même les plus endommagés seront recyclés en guenilles. La friperie engage aussi des personnes atteintes d’une déficience intellectuelle.

On pourrait aussi penser à la Coop Racines, au Marché Fermier du comté d’Huntingdon, à la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-Laurent ou à la Maison des Jeunes d’Huntingdon, pour ne nommer que ceux-là.

La raison d’être des postes d’Annik est donc d’accompagner une foule de promoteurs dans leur démarche visant le développement social ou l’économie sociale, mais aussi de permettre la concertation d’un tas d’organismes travaillant au développement du territoire.

« Le développement social est quelque chose d’essentiel dans la région. On avait besoin d’une ressource pour s’en occuper. C’est intéressant de faire le lien entre l’économie sociale et le développement social. [Annik] est capable de faire des liens entre ce qui se discute autour de la table et ce qui s‘en vient », a commenté la directrice générale du Centre local de développement du Haut-Saint-Laurent, Florence Bérard.

Il est possible de rejoindre Annik Kirstie Hall en composant le 450-264-5252. Pour toute question concernant le développement social, vous pouvez lui écrire à l’adresse [email protected]. Pour ce qui est de l’économie sociale, l’adresse est plutôt [email protected].

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