(Jean-Pierre Major) – Au chapitre du développement économique et en lien avec la Stratégie maritime du Québec, le gouvernement de Philippe Couillard a dévoilé ce matin (3 mars) les noms des 16 villes du Québec désignées « zones industrialo-portuaire » et Salaberry-de-Valleyfield en fait partie.
Le maire Denis Lapointe et le directeur du développement de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield Mario Besner étaient sur place à Québec pour cette importante annonce. Le ministre délégué aux Affaires maritimes, Jean D’Amour, a annoncé un investissement de 300 millions de dollars sur cinq ans pour implanter les zones industrialo-portuaires (ZIP) au Québec.
Dominique Anglade, ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, ainsi que Lise Thériault, ministre responsable des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Allègement réglementaire et du Développement économique régional étaient aussi des intervenantes de cette importante annonce à Québec
Une zone industrialo-portuaire (ZIP) est un espace délimité servant à des fins industrielles, situé à proximité de services portuaires ainsi que d’infrastructures routières et ferroviaires. L’objectif des ZIP est de favoriser l’attraction d’entreprises près des ports. « Cette proximité avec les services portuaires, les infrastructures routières et ferroviaires, représente un avantage comparatif considérable pour les entreprises qui s’installent dans ces zones, parce qu’elle leur donne un accès facilité à leurs intrants et accélère le transit de leurs marchandises vers les marchés nord-américains et internationaux », a mentionné le ministre délégué aux Affaires maritimes, Jean D’Amour.
500 M$ pour le développement
En plus du montant de 300 M $ d’investissement pour le développement des ZIP, une somme de 200 millions de dollars est également prévue par le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports pour soutenir les projets d’infrastructures portuaires et intermodales consacrés au transport des marchandises.
« Globalement, l’instauration de ce type de zones vise l’optimisation de l’utilisation des infrastructures portuaires et industrielles existantes. Celle-ci permettra notamment l’attraction d’investissements au Québec ainsi que l’accroissement de nos exportations grâce à une meilleure intégration des entreprises manufacturières aux chaînes d’approvisionnement mondiales », a mentionné la ministre Dominique Anglade, qui sera d’ailleurs à Salaberry-de-Valleyfield lundi prochain pour annoncer officiellement l’arrivée d’une nouvelle usine dans la région.
Aux 500 M $ annoncés aujourd’hui, rappelons que dans le cadre de la Stratégie maritime, le gouvernement avait déjà promis 30 000 nouveaux emplois directs, en plus d’investissements publics et privés de 9 milliards de dollars d’ici 2030.
Mise sur pied d’un comité local
D’ici l’été prochain, le gouvernement du Québec devra finaliser des ententes officielles de collaboration avec des comités locaux qui auront la responsabilité de préciser les limites territoriales de leur zone industrialo-portuaire et de préparer un plan de développement.
Le comité local pour la zone industrialo-portuaire de Salaberry-de-Valleyfield regroupe différentes instances, dont le CLD Beauharnois-Salaberry, la Société du Port de Valleyfield, le Collège de Valleyfield, la MRC de Beauharnois-Salaberry et, évidemment, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield.
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