Sous les pressions, le gouvernement de Stephen Harper a finalement accepté hier de reporter au 31 octobre 2011, la date butoir pour les projets d’infrastructures.
« Bien que le Bloc Québécois se réjouisse d’avoir réussi à faire reporter la date butoir, et ce, grâce aux pressions que nous avons effectuées conjointement avec les municipalités et le gouvernement du Québec, nous déplorons que le gouvernement Harper ait laissé planer une grande incertitude trop longtemps », a déclaré la députée de Beauharnois‐Salaberry, Claude DeBellefeuille.
« Cette décision prise à la dernière minute témoigne d’une intransigeance et d’un grand manque de flexibilité chez les conservateurs. En attendant si longtemps pour prendre cette décision qui s’avérait nécessaire, le gouvernement Harper a bousculé les municipalités et les a menacées de ne pas recevoir le financement auquel elles avaient droit », précise Claude DeBellefeuille.
Dans le Beauharnois-Salaberry et le Haut-St-Laurent, ce fut le cas pour plusieurs municipalités comme Saint‐Chrysostome, Beauharnois ou Howick. Or, les sommes étaient déjà engagées. « Le fait de répondre rapidement à la demande de repousser la date limite du 31 mars 2011 n’aurait occasionné aucun coût supplémentaire et aurait même créé des emplois. »
Heureusement, le gouvernement a fini par accepter ce qui était logique. Imaginez le scénario si le fédéral n’avait pas voulu repousser de quelques mois la date butoir, alors qu’il a lui-même retardé l’étude de plusieurs dossiers. L’idée à l’origine du programme, était d’appuyer les municipalités pour aider à contrer le ralentissement économique.
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