L’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) a entériné le 10 juillet dernier la création du Réseau des jeunes parlementaires. Pour Anne Minh-Thu Quach, députée de Salaberry-Suroît, il s’agit d’une belle réussite.
Réunis à Québec dans les derniers jours pour leur 44e assemblée plénière, près de 300 membres de l’APF qui proviennent de l’Asie-Pacifique, des Amériques, de l’Europe et de l’Afrique, ont accepté la création du réseau qui visera à donner une voix aux jeunes politiciens de la Francophonie. Plus précisément, les parlementaires de 40 ans et moins pourront prendre part aux décisions internationales en français. Il s’agit du couronnement de trois ans d’efforts.
« C’est une source de grande fierté pour moi. J’ai toujours été une amoureuse de la langue française mais j’ai compris l’importance qu’elle peut avoir pour l’évolution du statut de la femme et des jeunes à travers mon implication au sein de la Francophonie », lance Anne Quach, qui travaille sur la mise sur pied du réseau depuis ses premiers balbutiements.
Concrètement, la nouvelle entité réunira des parlementaires des quatre régions de la Francophonie. Les membres actifs le seront pour six ans au maximum et détiendront un droit de vote. Ils se réuniront quelques fois par année tout en comptant sur le développement des nouvelles technologies pour tenir des discussions à distance plus fréquemment.
« Avec le réseau des jeunes parlementaires, je veux faire avancer des dossiers qui me tiennent à cœur comme l’autonomisation des femmes et des filles, leur éducation, la valorisation des droits humains avec la LGBT au haut de mes considérations. Les changements s’opèrent mais ils se font lentement. C’est stimulant », conclut la députée de Salaberry-Suroît.