François de Grandpré : Bilan touristique positif à Valleyfield

(Audrey St-Aubin) – François de Grandpré, professeur titulaire en Loisirs, Culture et Tourisme de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a dressé mardi matin (8 mai), un bilan positif du tourisme à Salaberry-de-Valleyfield et la région.

M. de Grandpré était invité par la Chambre de Commerce et d’industrie Beauharnois-Valleyfield pour ce déjeuner-conférence. Il a été présenté par Anne-Françoise Van der Maren, coordonnatrice régionale du Centre universitaire de la Vallée-du-Haut-St-Laurent (affilié à l’UQTR).

Celui qui avait notamment réalisé à la fin des années 90 un plan directeur sur le tourisme en collaboration avec la Ville de Salaberry-de-Valleyfield et la Chambre de commerce, a donc fait une brève récapitulation des réalisations mises de l’avant et a souligné des pistes d’avenir.

François de Grandpré a rappelé qu’à l’époque le plan ciblait surtout quatre éléments distincts qui devaient être le cœur du développement régional en matière de tourisme :

• La mise en valeur des plans d’eau
• Écomusée (MUSO)
• Le développement du réseau cyclable
• Les festivals

En faisant un retour à Salaberry-de-Valleyfield, François de Grandpré a préparé sa conférence en fouillant sur Internet pour valider tout ce qui a été réalisé. Il a fait le tour de la ville et a rencontré différents intervenants dont Marie-Claude Côté, conseillère au développement  à la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, Manon Patenaude, directrice générale de Tourisme Suroît et Annabelle Laliberté, directrice du MUSO.

M. de Grandpré est heureux de l’importante mise en valeur des plans d’eau et du réseau cyclable à Valleyfield. C’est un gros PLUS pour la région. En quelques années se sont réalisés le Vieux canal,le réseau cyclable et Ohneka. Idéalement, il resterait à rattacher le tout au circuit cyclable du Canal Lachine à Montréal et à pousser davantage la promotion. Au chapitre des festivals tout va très bien aussi. Le nombre et la variété sont au rendez-vous.

La seule et unique déception est le fait que le MUSO soit mal positionné. L’histoire ouvrière qui caractérise la région serait plus exploitable à partir de la Tourelle située à côté de la cheminée de l’ancienne usine Montreal Cotton.

D’ailleurs pour M. de Grandpré, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield devrait exploiter davantage l’image de la baie Saint-François avec, en arrière-plan, la cheminée, la Tourelle, ainsi que le Centre des congrès et l’hôtel. De façon générale, la perspective historique d’une ville ne devrait jamais être laissée de côté, puisque cela représente les souvenirs ainsi que le cœur et l’âme d’une population. Afin de réaliser un meilleur développement touristique, le professeur de l’UQTR a aussi mentionné l’importance des relations entre la ville et ses citoyens. Il faut que tous soient informés du plan de développement.

Avec le temps et la collaboration de tous (citoyens, gens d’affaires, intervenants industriels, municipaux, touristiques, etc.), la notoriété sera au rendez-vous !

Geneviève Chevrier, présidente de la Chambre de commerce et d’industrie Beauharnois-Valleyfield et la directrice générale Sylvie Villemure ont remercié François de Granpré en lui remettant une toile représentant le Vieux canal.