(Jean-Pierre Major) – « Le dépassement de soi autant physique que mental », c’est ce qui ressort le plus des propos de la vingtaine de braves qui ont atteint le sommet du Kilimandjaro fin juillet, début août ». Un exploit extraordinaire pour eux tout d’abord et ensuite pour la Fondation de l’Hôpital du Suroît.
Grâce à la détermination et aux efforts de ces valeureux participants, la Fondation de l’Hôpital a amassé plus de 150 000 $, mais ce n’est pas de cela qu’on parlait hier soir (19 septembre) lors d’une soirée reconnaissance dans la belle salle de montre de Valleyfield Volkswagen. Même si ce n’était pas une mince tâche que d’amasser 5 000 $ par participant en plus des frais du voyage, c’est véritablement le voyage au sommet de l’Afrique qui suscitait le plus de discussions.
« Voyage d’une vie », « Expérience psychologique importante », « Paysage magique », « Sérénité », « Dépaysement complet », chaque participant revivait avec émotions chacun des moments de l’aventure. Avec le Défi Kilimandjaro, plusieurs ont réalisé le rêve d’une vie.
Physiquement, l’ascension du mont Meru qu’il fallait grimper avant le Kilimandjaro a été extrêmement difficile pour plusieurs. De façon générale pour le docteur Pierre Chamberland, c’est au niveau mental que cela a été le plus ardu. M. Chamberland était vraisemblablement bien préparé malgré un triple pontage en novembre 2010! Il faut dire qu’il avait recommencé à jouer au hockey en février 2011, soit quelques mois avant d’accepter de relever le défi du Kilimandjaro. Il m’a confié qu’au chapitre physique c’était très laborieux, mais l’entrainement particulièrement dans la dernière année a porté ses fruits.
« Les journées commençaient souvent à 3 h la nuit. Il fallait marcher quelques fois dans des endroits difficiles, même sur le bord de ravin avec simplement une lumière frontale et la personne devant nous pour nous guider ». Tout cela se poursuivait jusqu’à 17 h 30. Les levers de soleil et couchers de lune étaient un stimulant extraordinaire. Les guides ont aussi fait un travail apprécié de tous. Ils invitaient souvent les marcheurs à ralentir le rythme et garder leur énergie. Les arrêts en fin de journée aux différents camps de base étaient fort appréciés même s’ils étaient assez rudimentaires. L’altitude a joué des tours à plusieurs des participants.
Tout au long de la soirée reconnaissance de la Fondation de l’Hôpital du Suroît, les participants revoyaient en boucle les photos de leurs voyages. Des images imprégnées dans leur mémoire pour longtemps. L’aventure a tissé des liens importants entre ces personnes d’horizons variés et de plusieurs coins différents de la grande région du Suroît.
Tous avaient aussi de bons mots pour les guides sur place. Un des participants presque complètement vidé et prêt à tout lâcher a pu réaliser son objectif grâce à son guide qui a pris son sac à dos (en plus du sien) et qui l’a encouragé sans cesse à poursuivre l’aventure. La gestion de l’énergie en altitude est importante et certaines personnes ne s’y habituent pas. Même au niveau des sportifs professionnels ce fait est connu. Certains sont incapables d’évoluer efficacement par exemple à Denver au Colorado.
Les participants du Défi Kilimandjaro 2012 sont indéniablement des gens qui ont acquis une belle richesse. Ils ont vécu de grandes émotions. Ils ont vu des choses extraordinaires en Tanzanie. Sur le plan des affaires, la Fondation de l’Hôpital du Suroît a aussi grâce à eux, obtenu beaucoup d’argent. Une aventure gagnante sur toute la ligne.
Pour que le souvenir reste présent, les responsables de la Fondation ont remis un certificat honorifique original dans un bloc de verre. Sur la façade on y voit une personne au sommet du Kilimandjaro avec écrit en gros MERCI et le nom de la personne. En regardant sur le dessus, on retrouve un texte personnalisé pour chaque marcheur dans le fond du bloc :
La Fondation de l’Hôpital du Suroît certifie que (prénom de la personne) a participé à une expédition philanthropique et gravit le sommet du Kilimandjaro le 2 août 2012. Par cet exploit, nous lui reconnaissons le titre de « Aventurier Santé Émerite » et le remercions pour les dons recueillis de ____ (montant accumulé par ce marcheur).
Un beau souvenir original!
Encore une fois, bravo à tous les participants pour la réalisation de votre aventure et merci pour le soutien financier apporté à la Fondation de l’Hôpital du Suroît.