Les partenaires de la mobilisation pour sauver le Centre mère-enfant et la mission régionale de l’hôpital du Suroît se sont montrés ravis et pleins d’espoir de l’écoute de la directrice générale par intérim du CISSS de la Montérégie-Ouest (CISSSMO), Lise Verreault. Par contre, les partenaires de la mobilisation ont tenu un point de presse le 9 juin afin d’appeler les citoyens et l’ensemble des organisations qui sont préoccupés par les soins de santé qui sont offerts dans la région à rester sur un pied d’alerte pour sauver la mission régionale de l’Hôpital du Suroît et participer aux consultations à venir.
Madame Verreault a rencontré les partenaires, écouté leurs arguments, mais a souligné que certains services offerts à l’Hôpital du Suroît pourraient quitter, dont le Centre mère-enfant. Le CISSSMO annoncera éventuellement une consultation pour revoir l’offre de services de l’Hôpital du Suroît et des services qui y gravitent.
Les membres de la mobilisation s’inquiètent que la perte de services à l’hôpital régional qui dessert plus de deux MRC affaiblisse les soins de 1re et 2e lignes dont a besoin une capitale régionale forte telle que le Suroît.
Des services à l’image du développement
Les municipalités et leurs partenaires travaillent d’arrache-pied depuis des années pour mettre en place toutes les conditions gagnantes au développement socio-économique de la région.
« Nous souhaitons des soins de santé à notre image : des services d’accouchements, de gynécologie et de pédiatrie pour les jeunes familles qui arrivent en grand nombre, des services de proximité pour les aînés, tels que les services en audiologie, l’échographie transœsophagienne (du cœur) et la médecine nucléaire (pour les cancers), lance Miguel Lemieux, maire de Salaberry-de-Valleyfield. Par-dessus tout, nous souhaitons des actions concrètes pour régler le problème de main-d’œuvre à l’hôpital du Suroît et non pas l’aggraver, ce qui se produirait inévitablement sans modification du plan clinique. »
C’est pourquoi les représentants de la mobilisation demandent au CISSMO une consultation ouverte, transparente, en réelle écoute active et inclusive de toutes les parties prenantes soit des consultations pour chacun des groupes que la mobilisation représente (citoyen, communautaire, économique, politique, syndicat,). De plus, les représentants de la mobilisation invitent tout un chacun à se tenir sur un pied d’alerte et prêt à répondre présent lors des consultations.
« Nous avons peur de voir déconstruire les efforts d’une décennie pour attirer de nouvelles entreprises et de jeunes familles dans la région, souligne Edith Gariépy, porte-parole du mouvement. C’est pourquoi la mobilisation Sauvons le Centre mère-enfant et la mission régionale de l’Hôpital du Suroît restera sur un pied d’alerte et invite tous les citoyens et organisations à faire de même. »
Se joindre au mouvement
Les organisations des territoires de Beauharnois-Salaberry et du Haut-Saint-Laurent qui souhaitent se joindre à la mobilisation qui se nomme désormais Sauvons le Centre mère-enfant et la mission régionale de l’Hôpital du Suroît peuvent le faire en communiquant avec les différents représentants de la mobilisation via la page Facebook Sauvons le Centre Mère-Enfant et la mission régionale ou le site Internet.
Les citoyens intéressés à être consultés et informés au sujet de la révision du plan clinique de l’hôpital du Suroît peuvent s’inscrire via la plateforme Sauvons le Centre mère-enfant. Ils seront ainsi informés sur les enjeux et sur les modalités des consultations à venir.