(Marie-Ève Rochefort) – Ils étaient nombreux à s’être réunis ce midi (22 octobre) à l’Hôtel Plaza de Salaberry-de-Valleyfield afin d’entendre les discours électoraux des deux candidats à la mairie de cette grande ville du Suroît, soit Denis Lapointe, le maire sortant et Robert Savard, ayant été conseiller pendant 8 ans dans le district Champlain. Organisé par le Club Rotary, ce dîner électoral avait pour principal objectif d’offrir une tribune aux deux candidats à la mairie de Salaberry-de-Valleyfield afin qu’ils puissent présenter les détails de leur plateforme électorale respective.
Une fois les discours effectués, les deux opposants devaient répondre aux différentes questions des journalistes sur place. Sans surprise, Denis Lapointe s’est bien débrouillé autant au niveau de son allocution que de ses réponses face aux membres des médias. Concernant Robert Savard, il était difficile de savoir à quoi s’attendre en raison du fait qu’il ne préconise pas la tenue de conférence de presse ou de discours devant public pour faire valoir les détails de sa plateforme électorale. Au final, il s’en est tout de même bien sorti, lui aussi.
Prôner le changement par la continuité
Denis Lapointe est maire de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield depuis un bon nombre d’années déjà. Lors de son allocution, il a d’ailleurs fait mention de la première campagne électorale à laquelle il a participé. Celle-ci a eu lieu en 1992, alors que la ville était en déclin selon le principal intéressé. Monsieur Lapointe et son équipe ont alors travaillé sans relâche afin de redonner un souffle de vie à Salaberry-de-Valleyfield.
« La première campagne électorale à laquelle j’ai participé était sous la thématique agir ensemble. Depuis le début de ma démarche politique, ça a toujours été le thème que j’ai voulu trainé. À l’époque, personne ne se parlait, tout le monde vivait dans son coin de pays et ça donnait cette empreinte de déclin. On a donc appris à travailler ensemble. On a réussi à positionner la ville parmi les villes les plus importantes du côté du développement. On a changé cette morosité parce qu’on s’est mis à travailler ensemble, parce qu’on a investi dans notre potentiel et qu’on a fait en sorte de s’occuper de toutes les catégories de personnes sur notre territoire », a-t-il commenté.
Lors de la période de questions, INFOSuroit.com a demandé au maire sortant pourquoi la population devrait choisir la continuité plutôt que le changement.
« On est en plein dans le changement. On est devenu une ville moderne et considérée comme une ville leader. Je pense que je peux être utile dans ce relais là, dans cette participation d’un réseau à l’échelle nationale et internationale », a conclu Denis Lapointe.
Donner la parole aux citoyens
De son côté, Robert Savard a présenté les grandes lignes de sa plateforme électorale sans toutefois la dévoiler complètement. Pour le candidat, il est important d’avoir le point de vue de tous les nouveaux élus avant de présenter son programme en entier, le tout dans l’objectif de mieux travailler ensemble.
« Je ne peux pas faire un programme complet sans consulter les nouveaux élus parce qu’ils ont fait leur porte-à-porte. Ils connaissent les problématiques de leur secteur. Le programme doit donc se faire en équipe. Celui-ci touchera vraiment tous les citoyens de Salaberry-de-Valleyfield », a-t-il fait savoir.
Au niveau de son discours électoral, Robert Savard a mis en évidence que le citoyen est sa priorité numéro un.
« Je veux mettre en place une commission citoyenne qui aura pour objectif d’écouter et de résoudre rapidement les problématiques des citoyens et des commerces sur tout le territoire de la ville. Ce sera aussi une porte d’entrée pour toutes les suggestions des citoyens. Je veux aussi mettre sur pied une commission jeunesse », a-t-il poursuivi.
Le candidat à la mairie de Salaberry-de-Valleyfield a aussi ajouté que divers projets sont en cours d’exécution et qu’il est important de les mener à terme, peu importe que le conseil de ville change ou non. Concernant l’économie locale, il a proposé de réduire le taux des taxes au niveau commercial et d’augmenter le pouvoir d’achat des citoyens.
« Le taux d’endettement des citoyens en 2010 était de 55 M$. Il a passé à 60 M$ en 2012 et a atteint 72 M$ en 2012. Il ne faut pas empêcher la ville de s’améliorer, mais il faut changer les façons de faire. On peut diminuer les coûts et ce sont les citoyens qui vont avoir plus d’argent dans leurs poches et ils pourront aller magasiner chez nos commerçants. Je ne suis pas contre les investissements, mais il faut faire attention à comment on investi. On est capable de sauver 2 à 3 % par année sur un budget de 64 M$ », a-t-il conclu.
Il est encore temps de réfléchir à votre choix concernant les prochaines élections municipales puisque le scrutin général aura lieu le 3 novembre prochain, de 10 h à 20 h. Prenez note qu’un vote par anticipation se tiendra les 27 et 28 octobre prochains, de 12 h à 20 h, notamment au Salon Empire de l’Hôtel Plaza.
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Bonjour monsieur Villeneuve,
J’ai simplement cité ce que monsieur Savard a avancé comme chiffres. Merci de la précision.
Au plaisir,
Marie-Ève Rochefort
Bonjour Monsieur Mathieu,
D’abord merci de la proposition. Ensuite, à titre de citoyens, vous représenter nos yeux en tant que journalistes. Je ne peux malheureusement pas être partout en même temps et il m’arrive d’en échapper. Je vous invite donc à continuer de nous informer de ce genre d’informations. Il me fera plaisir de poser la question à monsieur Lapointe. Je vous invite, vous aussi, à lui poser la question lors de l’une de ses futures conférences de presse.
Merci et au plaisir,
Marie-Ève Rochefort
Bonjour Mme Rochefort,
À titre d’information, les chiffres que vous avez publiés relativement à l’endettement de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield sont incomplets. Ils en illustrent seulement une partie. Peut-être est-ce à cause de la présentation de M. Savard ? Je n’y étais pas.
Selon le Rapport financier 2012 consolidé de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, l’endettement total net à long terme s’élève au 31 décembre 2012 à plus de 146 millions de dollars.
Entre 2002 et 2012, l’endettement total de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield est passé de 45 511 283 $ à 146 103 065 $, soit 100 591 782 $ de plus. (Voir les profils financiers de la Ville sur le site Internet du ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire)
Bonjour madame Rochefort,
Je demande pourquoi vous n’avez pas demandé au maire Comment se fait-il qu’il y ait autant de personnes âgées qui fouillent des poubelles en plein jour et qu’est-ce qu’il entend faire pour améliorer leur condition? Allez donc vous promener au centre-ville dans l’avant-midi avant la collecte des vidanges, vous risquez d’avoir des surprises.
Honnêtement, je suis d’avis que c’est plus pertinent comme question que pourquoi la population devrait choisir la continuité plutôt que le changement…