M. Perry demande à Pauline Marois ce que plusieurs souhaitent, soit d’avoir le courage de quitter le navire afin de sauver ce qui reste du Parti Québécois. Ce n’est pas la réintégration hier (jeudi) du député de Beauharnois Guy Leclair au sein du caucus qui va régler le problème. Comme ce n’est pas lui le responsable des fuites sur le questionnement du leadership de la chef Péquiste Pauline Marois, il faut s’attendre à ce que les pressions se poursuivent et cela malgré le départ de quatre députés l’été dernier et l’expulsion il y a quelques jours du député de Blainville Daniel Ratthé.
Ici, comme dans d’autres régions du Québec, on craint le recul que pourrait prendre le Parti Québécois lors d’une prochaine élection. Voici l’intégrale de la lettre « Le temps de céder la place » publiée il y a quelques jours dans Le Devoir :
Madame Marois,
Un autre sondage (Crop-La Presse) indique une tendance très lourde au Québec: non seulement vous ne deviendrez jamais la première femme à occuper le poste de première ministre du Québec, mais au contraire, tout semble indiquer que vous serez le dernier chef du PQ en le conduisant directement au cimetière des partis politiques québécois.Par surcroît, ce même sondage indique aussi pour une énième fois consécutive que Gilles Duceppe ferait non seulement mieux que vous comme chef du PQ, mais aussi que les Québécois en feraient leur premier ministre, faisant passer le PQ de son corbillard actuel au pouvoir.
Il est temps que vous mettiez un orgueil mal placé de côté, Madame Marois, et que vous remettiez votre démission sur-le-champ. Votre position est devenue intenable et un prolongement de votre entêtement actuel vous fera porter sur les épaules un poids terrible devant l’Histoire.
Est-ce vraiment ce que vous voulez? Si vous êtes toujours chef du PQ au début de la semaine prochaine, il nous faudra en conclure que oui.
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Normand Perry, ex-président du PQ de Soulanges – Le 25 novembre 2011