Une œuvre unique à l’entrée du nouvel hôtel de ville de Rigaud

Le maire de Rigaud Hans Gruenwald Jr entouré des artistes derrière l’oeuvre Le Grand Quai Richard Caplette et Daniel Guindon

Le vendredi 29 septembre dernier, la Ville de Rigaud a dévoilé l’œuvre unique qui trône dans le hall d’entrée du nouvel hôtel de ville. Réalisée par les artistes Richard Caplette et Daniel Guindon, cette œuvre, baptisée Le Grand Quai, se veut une synthèse du temps passé, présent et à venir autour d’une horloge qui marque le temps d’une nouvelle ère de l’histoire de la communauté rigaudienne.

La démarche
À l’automne 2016, dans le contexte de la construction du nouvel hôtel de ville, la Ville de Rigaud lance un appel de projets en médiation culturelle s’adressant aux artistes de la région dans le but de participer à la création d’une horloge fonctionnelle qui sera installée à l’intérieur du bâtiment, près de la réception.

Culture et union des générations

Le projet devait être rassembleur et identitaire à notre communauté. Au total, 4 artistes ont soumis des propositions. Le projet retenu constituait un élément décoratif très intéressant en plus de répondre aux grands principes de développement durable, élément important pour la Ville.

Ainsi, la médiation culturelle s’est réalisée, dans un premier temps, par des ateliers de dessins et de rédaction de textes, le tout organisé par monsieur Caplette auprès des enfants de l’école de l’Épervière (année scolaire 2016-2017) – 4e année, ainsi que des groupes d’élèves du primaire du Collège Bourget. Des dessins ont également été reçus de l’école élémentaire Gilbert-Boulanger de Courseulles-sur-Mer.

De plus, plusieurs autres acteurs ont contribué à leur façon. C’est le cas notamment du Cercle de fermières de Rigaud, de l’Union des producteurs agricoles (UPA), de quatre jeunes de la Maison des Jeunes, ainsi que des employés municipaux et des élus. Ce n’est pas tout, mentionnons que quatre congrégations religieuses présentes à Rigaud depuis 1850, ont participé au volet Les reliquaires en fournissant une médaille représentative de leurs communautés, encastrée à même la sculpture, au bas de l’œuvre.

Les frères et les sœurs ont également rédigé de petits mots pour le volet Les bouteilles à la mer. Plusieurs des dessins réalisés par les enfants, les employés et les élus ont été transférés sur les lattes de bois de l’œuvre. Les logos de plusieurs organismes ont été également mis sur l’œuvre par le processus de transfert d’image.

Mentionnons aussi que le Conseil des arts de Vaudreuil-Soulanges ainsi que la Fondation André Daoust (Comité de jumelage avec Courseulles-sur-Mer) ont été d’importants partenaires tout au long de la réalisation de ce projet.

L’idée globale du projet
L’idée de départ de ce projet de médiation culturelle est le nid pour la richesse de la faune aviaire de Rigaud qui compte plus de 247 espèces d’oiseaux. Les trois formes circulaires symbolisent des nids, espaces de nidification pour les espèces naturelles, pour la communauté et pour les familles.

La forme circulaire des nids évoque la philosophie des Premières Nations et notamment la pensée du grand sage Black Elk (1863-1950) de la tribu des Sioux: « Vous avez remarqué que toute chose faite par un indien est dans un cercle. Nos tipis étaient ronds, comme des nids d’oiseaux et toujours disposés en cercle… Même les saisons forment un grand cercle dans leurs changements et reviennent toujours, là où l’énergie se meut. » – Black Elk

Pour voir l’inauguration de l’œuvre en images, cliquez dans le visuel suivant qui vous amènera vers une vidéo qui présente un beau montage de photos de Patrick Albert:

Rappelons que la Ville de Rigaud a vu le jour en 1995 du regroupement de la municipalité de Rigaud et de la paroisse Sainte-Madeleine-de-Rigaud. Son territoire est délimité par sa montagne du même nom et par la frontière ontarienne en plus d’être bordé par le lac des Deux-Montagnes et par la rivière des Outaouais. Rigaud compte plus de 7 500 résidents permanents.

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