(Jean-Pierre Major) – La Ville de Salaberry-de-Valleyfield a dévoilé le 21 avril sa Politique de l’arbre : Mon arbre pour tous ! Le dévoilement a eu lieu à la salle du conseil de l’Hôtel de ville avec Maggy Hinse, biologiste spécialisée en écologie et conseillère en environnement à la Ville, avec le maire Denis Lapointe et la présidente de l’organisme environnemental CriVert Francine Poupard.
Plusieurs personnes ont assisté à ce dévoilement officiel de la Politique de l’arbre de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, dont des représentants d’institutions et d’organismes qui ont à coeur l’environnement comme la MRC de Beauharnois-Salaberry, le Comité ZIP du Haut-Saint-Laurent, le PRAQ, le Collège de Valleyfield et plus.
C’est connu les arbres nous apportent beaucoup. Parmi les nombreux avantages des arbres notons qu’ils purifient l’air qu’on respire, ils réduisent l’eau de ruissellement et protège les sols. Les arbres embellissent notre milieu et augmentent même la valeur des propriétés.
En résumé, la Politique de l’arbre de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield définit les paramètres de ce qui est acceptable et souhaitable en foresterie urbaine. La Politique permettra d’harmoniser et optimiser les pratiques du personnel municipal, des entreprises et des citoyens au niveau de la gestion des arbres.
En 2016, le territoire campivallensien comptait 544 220 arbres dont plus de 57 170 en zone urbaine. Cependant, l’indice de canopée qui sert de référence pour évaluer l’ampleur de la forêt urbaine est inférieur à celui de la Ville de Montréal (17 % contre 20 %). C’est dans ce contexte que le maire Denis Lapointe a mentionné lors du dévoilement de la Politique de l’arbre «qu’il y a des efforts à faire pour augmenter le couvert forestier, mais aussi pour réduire les différences en terme d’ambiances paysagères entre les quartiers et diversifier notre forêt urbaine pour lui permettre de perdurer, de gagner en résilience.» La diversification est un moyen efficace pour lutter contre les bactéries et envahisseurs exotiques tel agrile du frêne, les champignons, les conditions météorologiques extrêmes et autres.
Un projet collectif
La Politique de l’arbre de la Capitale du Suroît est un projet collectif qui a impliqué dans son processus les citoyens. Quelque 213 Campivallensiens ont participé notamment à un sondage en novembre dernier en vue de la création de cette politique. Selon les résultats de ce sondage 87 % des citoyens considèrent que l’arbre privé est un bien collectif au même titre que l’arbre public.
Avec sa Politique de l’arbre, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield va donc instaurer une série de 54 actions en lien avec 12 objectifs précis pour encourager et soutenir la planification, la plantation, la protection et l’entretien des arbres sur son territoire le tout dans un intérêt collectif.
Un geste symbolique
Même si le beau temps n’était pas au rendez-vous le 21 avril, les intervenants ont quitté la salle du conseil pour aller planter un arbre non loin du Carrefour giratoire au coin des rues Victoria et Hébert. Sur la photo : Denis Gervais, Maggy Hinse, Denis Lapointe, Charles Perreault, Audrey Boulanger-Messier, Patrice Lemieux, Audrée Bourdeau, David Funk et Marie-Lou Lacasse.
Signez le Livre Vert
Si l’environnement et les arbres vous tiennent à coeur, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield vous invite à poser un geste symbolique en signant le Livre Vert en appui à la nouvelle Politique de l’arbre. Vous pouvez apposer votre signature de façon électronique via www.ville.valleyfield.qc.ca/arbres. Avec ce lien Web, vous aurez aussi accès à la Politique de l’arbre Mon arbre pour tous. Notons qu’il y aura aussi un encart Mon arbre pour tous dans le prochain bulletin municipal qui sera distribué aux citoyens.
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