(Marie-Ève Rochefort) – Qui n’a pas déjà entendu le dicton : l’important, c’est de participer ? Cette phrase revêt davantage d’importance pour l’équipe de Valspec qui vit encore la fierté d’avoir été nominée au plus récent gala de l’ADISQ dans la catégorie Diffuseur de l’année. Ne pas avoir été lauréat est loin d’être une source de tristesse pour Claudéric Provost et Émilie Poirier, respectivement directeur de la programmation et des communications et agente de développement et de communication, eux qui voient plutôt cette nomination comme une belle reconnaissance du milieu et du public, mais également une source d’espoir pour les années à venir.
« Ça fait environ 6 ans qu’on dépose notre dossier de candidature et que nous ne sommes pas retenus. On commençait un peu à désespérer. Une nomination comme celle-là soude l’équipe et permet d’installer une notoriété tant au niveau du public que du milieu », a confié monsieur Provost.
« Il y a vraiment du travail de fou qui est fait ici et c’est l’fun de se faire dire bravo. [La nomination] permet de nous rendre compte qu’on a des singularités à Valspec comme les Shows cachés, les Cabarets d’Albert, notre service d’accueil… Notre approche ne ressemble à aucun autre diffuseur et c’est l’fun que ce soit souligné », a poursuivi Émilie Poirier.
Toujours place à l’amélioration
Pour reprendre les mots de Claudéric Provost, les prix du gala de l’ADISQ sont en quelque sorte une motivation supplémentaire de s’améliorer. Pour Valspec, qui est passé maître dans l’art de présenter des innovations, la récente nomination est un encouragement de plus dans cette direction, surtout en sachant que seulement 20 % de la population consomme régulièrement des spectacles.
« La proportion de gens qui viennent voir des spectacles est encore très faible. Il me reste 80 % de gens à convaincre de venir voir au moins un spectacle par année », a affirmé monsieur Provost.
Émilie Poirier a abondé dans le même sens, en visant toutefois pour objectif de retenir les spectateurs qui sont habitués d’aller dans la métropole pour assister à un spectacle.
« Ceux que j’aimerais convaincre, ce sont ceux qui, dans le 20 %, vont consommer leurs spectacles à Montréal. On aimerait qu’ils viennent ici ! On a 150 spectacles par année, on en a pour tous les goûts. C’est possible de vivre le même genre de sortie ici qu’à Montréal, surtout qu’on est plus accessible », ajoute-t-elle.
Un diffuseur qui se distingue
Une nomination au gala de l’ADISQ dans la catégorie Diffuseur de l’année est l’occasion de mettre en perspective ses bons coups. On ne se le cachera pas, Valspec en a plusieurs en poche. Pour Claudéric Prévost, l’un des points forts qui caractérisent Valspec est sans aucun doute la belle réceptivité du public.
« Il y a des salles où le contact avec les spectateurs est vraiment plus difficile. Ici, on a une belle réception du public. Les artistes nous en parlent souvent, notamment ceux en humour et en chanson. Le lien avec les gens est vraiment très très fort », commente-t-il.
Il ajoute également que des initiatives comme les Shows cachés font tourner beaucoup de tête et font en sorte que les billets se vendent comme des petits pains chauds. Il met enfin l’accent sur la transition quant au changement de génération auquel les diffuseurs font face, transition que Valspec gère depuis 14 ans alors que monsieur Provost entrait en poste.
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L’une des innovations de Valspec sera présentée ce soir (6 novembre) au Cabaret d’Albert : son tout premier Dance battle sous le nom de Qui bougera le dernier, une compétition où des danseurs devront se répondre en s’adaptant à leur partenaire et à la musique sélectionnée en direct par le DJ invité. Le rendez-vous est fixé dès 19 h 30.
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